En 1941, au début de l'Occupation, un officier allemand, épris de culture française, réquisitionne la maison d'une famille comprenant un vieil homme et sa nièce. À travers des monologues prônant le rapprochement des peuples et la fraternité, il tente, sans succès, de rompre le mutisme de ses hôtes dont le patriotisme ne peut s'exprimer que par ce silence actif.
Le Silence de la mer est une nouvelle de Vercors (pseudonyme de Jean Bruller) et publiée clandestinement aux Éditions de Minuit dès février 1942. La nouvelle est notamment inspirée par les réflexions de l'auteur suite à sa lecture de Jardins et routes d'Ernst Jünger.
C'est devenu une nouvelle "classique" abordant des thèmes centraux sur la vie et la guerre.