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mercredi 13 novembre 2024 - 10h22rech / rep
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(taille reelle)
Paul VALERY - Cahiers (essai philosophique) (1940)
«Le veau d'or ? Il vaudra moins cher demain que le veau naturel.»
«Un homme qui renonce au monde se met dans la condition de le comprendre.»
«Il est impossible de comprendre et de punir à la fois.»
«Un homme d’affaires est un croisement entre un danseur et une machine à calculer.»
«Ce qui n'est pas fixé n'est rien. Ce qui est fixé est mort.»
«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.»
«Le poète se consacre et se consume à définir et à construire un langage dans le langage.»
«Le moment où le petit enfant prend conscience du pouvoir de ses pleurs n'est pas différent de celui où il en fait un moyen de pression et de gouvernement.»
«Que serions-nous sans le secours de ce qui n'existe pas ?»
«Tu ne m'apprends rien si tu ne m'apprends à faire quelque chose.»
«Les petits faits inexpliqués contiennent toujours de quoi renverser toutes les explications des grands faits.»
«Les esprits valent selon ce qu'ils exigent. Je vaux ce que je veux.»
«Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l'ordre et le désordre.»
«Jamais l'objet d'un poète n'est et ne peut être de nous apprendre qu'il pleut.»
[ Paul Valéry ] - Propos sur la poésie