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samedi 06 juillet 2024 - 15h16rech / rep
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(taille reelle)
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À lire le désir qui décrispait ses traits fins lorsqu'elle me fit entrer dans son bureau, je réalisais combien cette femme était attirante, tout en restant exigeante et apparement dirigiste.
- Eh bien, rentrez ! Ne soyez pas timide ! ...
Elle alla fermer la porte derriere nous et revint vers moi. Je m'interrogeais, un peu perplexe sur ce qu'elle pourrait bien exiger de moi, quand ne me laissant pas le loisir de reflechir trop longtemps, elle s'approcha de moi. J'avais les mains moites, les jambes dans du coton. Odeur de parfum, son parfum de femme, entêtant. Son regard s'est planté dans mes yeux, puis sur mes lèvres. Ma respiration s'est précipitée.... Son souffle me troublait. Son corps tout entier semblait a l'affut. Elle s'est approchée un peu plus, ses yeux toujours fixés sur mes lèvres, sur ma bouche ...
- Je m’appelle Viviane. Et vous ?
- Jérôme ? ... Jerome, c'est un joli nom ! ... Il vous va bien !
Elle s'arrêta un moment en me fixant de maniere encore plus soutenue,
- Jerôme ... j'ai besoin de me faire une idée sur tes dispositions ...
- j'ai besoin d'un engagement total, vous comprenez ? ....
- ou plutôt, tu comprends ? je te tutoie, tu n'y vois pas d'inconvénients ?
Ses yeux projettaient plus de désir que mes yeux ne pouvaient en recevoir. Eclat impudique de sensualité, et ce magnetisme soudain de plus en plus fort, attirance violente, sensuelle. Elle me provoquait. Elle retourna vers la porte, pour lui donner un tour de clef. J'entendais au même moment, derriere la porte, la voix de l'autre secretaire repondant au telephone que le directrice était en entretien et donc non disponible. Nos regards se sont figés l'un dans l'autre. Elle s'installa face a moi, assise sur son bureau: elle me fixa avec fermeté. D’une main sèche, elle jeta alors au sol les dossiers qui encombraient a surface du bureau. Puis elle me fixa droit dans les yeux, puis sur mes lèvres, et soudain, elle se colla à ma bouche comme une ventouse. Elle resta ains une dizaine de secondes me laissant sans voix, avant de faire un premier bilan:
- Jerôme, tes lèvres sont chaudes ! ... J'aime ! me declara-t'elle avant de reprendre le meme travail
Un moment surpris je tachai de me ressaisir. Puis, emporté par l'événement, après tout, pourquoi pas me dis-je, j'en profitais donc de bonne grace. Nos langues se confondirent longuement, s'attrapant et s'enroulant l'une l'autre dans un maelström tout à fait inattendu. Vraiment, elle ne doutait de rien.
- Et bien Jerome, je vois que tu es plein de ressources ! ... et que tu sais prendre l'initiative ! C'est bon signe !