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lundi 01 juillet 2024 - 22h47rech / rep
cptr-b3a-26@ adct-04

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(taille reelle)
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Ce mercredi d'août à 22 heures, Lea avait pris sa garde aux urgences et ne serait de retour que le lendemain matin. À 22 h30, on sonna à l'interphone:
- Bonjour Alex, c'est Julie, l'amie de Lea. Lea est là ?
- Non, Lea est de garde cette nuit. Mais tu peux monter. Viens, je t'ouvre.
Julie était une femme brune, souriante, une quarantenaire épanouie. Deux de ses petits détails physiques me rendaient faible. Le premier était sa peau, une véritable peau à parfum qui fixe à peu n'importe quelle fragrance tout en la sublimant avec l'odeur naturelle de sa propre peau, un petit bout de femme admirable de courage et de beauté mais capable de pétrifier instantanément son auditoire.
Mon invitée arriva au 5ème, sortit de l'ascenseur et s'exclama sur le pas de la porte :
- Il fait chaud, c'est une horreur !! Je t'embrasse mais, je te préviens, je colle de partout ...
- Entre ! Je n'arrive pas à produire une température acceptable ici ... Mais la salle de bain est à toi.
- Il y a des serviettes propres dans le placard. Fais comme chez toi.
- Tu peux même prendre une douche si le cœur t'en dit
Julie se laissa tenter par la douche et revint au salon après le quart d'heure. Je l'invitai à se mettre à l'aise sur le canapé d'angle et m'assis en face d'elle pour l'écouter me raconter sa journée de travail : En même temps qu'elle me parlait, Julie n'avait de cesse de croiser et de décroiser les jambes. Tous les deux ou trois mouvements de ciseaux, elle réajustait soigneusement sa petite robe noire imprimée à fleurs.
Avec le concours marginal de ce petit champagne, rosé et rafraîchissant à souhait, Julie saisissait désormais les olives directement entre l'index et le pouce, je me délectais de la regarder arrondir ses lèvres pour porter à la bouche chaque olive avec une sensualité gourmande. D'ailleurs, elle ne se contentait plus de les gober. Au relief laissé ici et là dans le creux de ses joues, je devinais qu'elle les suçait chacune quelques secondes avant de les cranter d'un coup de dent.

Tandis que je tentais de lui servir sa troisième coupe, moi aussi un peu désinhibé, je fis maladroitement tomber au sol la coupelle. Rien de grave. Ma seule crainte concernait les éclaboussures d'olives. Julie écarta machinalement les jambes. Une serviette en papier à la main, je me mis rapidement à genoux, bien décidé à traquer et à éponger les projections. Mon invitée perçut rapidement le trouble qu'avait déclenché chez moi cette position et me tança ironiquement :
- ça va ? Alex ?
Julie m'offrait l'un des angles de vue les plus excitants sur son corps. Rassise au fond du canapé et jambes très écartées, elle me laissait au sol. Immobilisé, ma tête à hauteur de ses genoux, je me trouvais dans la situation d'un insecte paralysé par le venin de son prédateur, les mots ne me sortaient plus de la bouche et la sueur me venait au front. Dans une divine proportion se mélangeaient l'odeur sucrée de sa peau, son eau de parfum et une douce effluve enivrante chargée de phéromones ... Par le hasard des courants d'air, le ventilateur faisait office de seringue et m'administrait cette drogue à hauteur de narines.
- Ne reste pas comme ça, je suis en pleine ovulation et tu m'excites ! me lâcha Julie.
- Comment ?
- Tu me fais mouiller ... et en plus, je ne te laisse pas de marbre ... Avoue ? ».
Je restais figé, incapable d'articuler la plus simple des phrases. Toujours assise sur le canapé, Julie avança son bassin jusqu'au bord du coussin. Puis elle pris mon visage entre ses mains, aligna mon regard sur le sien et se fendit de ses doléances le plus sérieusement du monde :
- J'ai envie que tu me fasses des douceurs. Il paraît que tu fais ça comme un dieu. ».

Au fur et à mesure que j'avançais ma main à l'intérieur de ses jambes, je sentais la moiteur de ses cuisses imprégner mes doigts. J'entamai un long chemin sur l'intérieur de sa cuisse gauche, en partant du genou et en remontant vers son triangle. Julie m'offrit le spectacle de son intimité. Déjà trempé de cyprine, et au sommet de ses lèvres parfaitement dessinées sous le tissu humide, une bosse laissait deviner un clitoris qui, fièrement tendu, s'annonçait comme l'épicentre de son orgasme. je plaçai ma main, paume ouverte, vers son entre-jambes. De toute sa longueur, mon pouce appuya sur sa fente. Julie plaqua brusquement sa main droite sur la mienne et me laboura vigoureusement de ses ongles. Creusée et arquée par la cambrure maximale de son dos, elle me gratifia d'un cri strident. Elle s'immobilisa quelques minutes puis, sans prononcer un mot, se leva et se dirigea vers la salle de bain.

Interdit, je restai sur le canapé. En l'entendant se faire couler un bain à grande eau et en l'imaginant s'y décontracter, je me demandais pourquoi elle me laissait ainsi en souffrance d'une érection devenue douloureuse Je frappai plusieurs fois à la porte de la salle de bain et finis par y entrer sans m'y être fait clairement autorisé.
- Enfin, te voilà ! Je commençais à me demander ce que tu faisais tout seul dans le salon ! ».
- Avance, ferme la porte, et surtout ne dis rien
Elle me fit prendre place à côté d'elle sur le rebord de la baignoire. Comme un cadeau, l'émail restituait là une chaleur diffuse, d'abord au contact de nos cuisses puis dans nos bassins. Après les dix minutes qui suffirent à nous acclimater, elle guida ma main jusqu'à son cou puis jusqu'à sa poitrine. La vapeur s'y déposait doucement en perles et le faible éclairage imprimait une somptueuse brillance à sa peau. Dans le creux de mon oreille, elle lâcha quelques mots sans ambiguïté que la pudeur lui défendait sans doute de prononcer à haute voix. Julie sourit de me sentir honteux. Honteux d'une excitation qui devenait douloureuse.
Elle me guida au sol sur le tapis et vint sur moi, assise aussi, ses jambes croisées dans mon dos et les miennes dans le sien. De ses grandes lèvres, elle enserra mon gland écarlate puis, avec la précision du chirurgien, elle s'immobilisa. Comme elle aurait pris un pouls, je la vis rechercher contre son vagin la sensation des afflux sanguins qui irriguaient mon sexe. Julie allait et venait d'avant en arrière avec une précision quasi millimétrique. À mon tour, je sentais se former en elle les contractions circulaires qui annoncent l'orgasme, Julie mît en mots ces instants importants :
- Tu aimes ? Tu préfèrerais que je te suce ? Tu aimerais sucer mes doigts ? ». Il ne m'en fallut pas plus. De ces quelques mots, Julie m'arracha un bruyant râle de jouissance.