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jeudi 04 juillet 2024 - 01h05rech / rep
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(taille reelle)
dans un demi-sommeil ()
J'étais dans un demi-sommeil, la chambre dans la pénombre. Le silence dura une éternité. Un bruit feutré de tissu qui tombait sur le sol. Un bruit d'élastique. Un nouveau silence. Je tentais de déglutir. Je ne pouvais plus parler. Je sentis à coté de moi une bouffée d'air chaud subtilement parfumé, puis de nouveau le contact d'une main. Frissonement. Je sentis une autre main, sur mon ventre, un corps qui se rapprochait. Sa chaleur m'envahissait. Mon corps se raidissait. Je sentais des gestes lents. Elle était désormais à mes côtés, avec son parfum discret, entêtant. Elle parcourait ma peau de ses levres humides. Je me cambrais sur le lit. Le désir enflait en moi. Je sentis sa poitrine au contact de ma peau. Je caressai ses cheveux, son visage, essayant de deviner ses traits. Je saisissais ses chairs à pleines mains. La sensation me comblait. Sa respiration s'accélera. je sentis mon membre, dur comme du marbre au contact de ses levres intimes. J'étais exténué, vidé, j'avais envie d'elle, je voulais la posséder. Je cherchais sa poitrine, la touchai avec douceur. Je sentis son corps s'embraser. Je me cabrais pour aller en elle. Nos sexes étaient au contact. Elle halèta de plus en plus fort puis elle saisit mon membre, le fit de nouveau glisser autour de ses lèvres béantes, Je n'en pouvais plus, j'essayais de relever le bassin pour hâter l'instant. Elle me tint à distance, un court moment seulement.

Et puis vint le moment, oh subtile jouissance ! Elle redescendit lentement, tout doucement. Je m'enfonçais en elle avec un rare délice, je m'enfouissais dans sa moite et chaude intimité. Une sensation puissante. Un va et vient s'amorça comme un doigt dans le beurre, ses parois me comprimaient, me relachaient, m'aspiraient. Elle gémissait lorsque j'atteignis ses profondeurs intimes. Je devenais fou. Je m'emparai de nouveau de ses seins que je pétrissais au rythme de ses allées et venues. Je voulais accélerer. Elle s'agitait de plus en plus. Je la serrais contre moi, mon visage niché entre ses poitrines gonflées, je l'étreignis désespérément tout en remuant le bassin en même temps qu'elle. Ses gémissements me précipitaient. Je sentais un corps voluptueux. Suivit un furieux corps à corps. Les mains serrées sur ses hanches, je la guidais de plus en plus vite sur mon mat, bercé par ses gémissements, qui montaient en intensité au rythme de son bassin, je commençai à crier moi-aussi, en même temps qu'elle, tandis qu'un puissant orgasme nous dévasta simultanément et nous laissa pantois. Une vague nous inonda. Les corps se tendirent une derniere fois, puis retomberent. Nous retrouvions le calme avant de cesser le moindre geste pour nous abandonner sur le lit, repus.