Viens ! Tu nous manque !
Comment s'y es-t'il pris?
Il m’a dévêtue En toute intimité
Dans cette chambre close
Il a effeuillé Chacun de mes désirs
Enlisés de sueur Et d’idées pernicieuses
J’ai ressenti son corps Emprisonner le mien
Sous ses mains cavaleuses Je n’avais de répit
Sa bouche sur la mienne Ses lèvres sur mes joues
M'ont grisée de plaisir Jusqu’à l’ivresse nue
J'étais dans l’absolu Le jouet de satin
La poupée de jouvence La rivière en ce lit
J’ai savouré sa langue Comme un fruit confit
Dans le sucre nacré De croustillants sévices
Sur le mont de Vénus il était citadin
Gardien de forteresse Braconnier affamé
Dans ce triangle rouge A lui, j’étais offerte
Telle une proie sans loi Éclaboussant ses doigts
Sous l’arc de mes reins nous ne faisions plus qu’un
Et son souffles lascif Etouffait le satin
J’ai perdu connaissance Sous ses vaillants assauts
Et retrouvé l’aisance De le séduire à nouveau
Au masculin pluriel De ses fantasmes bleus
Je fus si singulière Sur l’XL de la joie
Au revers de l’hymen il a accroché
Votre gémellité Dans les plis de la joie
Au premier chant d’oiseaux Je me suis évadée
Laissant, sous ses yeux clos,
l ’éclat de ma beauté

Lotus

Dessus, tu glisses, caresses, les doigts s'immiscent,
Les tissus tu froisses, les fripes, tu plisses,
Slip ou string, tu passes, dessus, dessous,
Petite barrière de soie, juste un fil entre notre peau à peu,
Peu à peau, petit à petit, les dessous se mouillent,
Les sens s'échauffent. Je me sens sens dessus dessous,
Puis sus aux dessous, Ils s'envolent, par-dessus… Sans dessous,
Tu me suces, pas déçue : tu me soules et je coule
Puis je passe dessus et te moule, ou dessous et tu me fouilles…
c’est avec délice que j’accueille ton pénis et savoure sa lente glisse
Vers mes humides profondeurs, oh subtile et douce caresse
doux délire, chaude danse, glisse câline
On s'enroule, on s'emmêle et se mélange,
Les dessous, on s'en fout, c'est juste bon… au début (Prune)