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samedi 06 juillet 2024 - 14h20rech / rep
04-jhfg

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(taille reelle)
le baiser (04) ()
Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond
en un fruit de l'autre et du même ?
Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes, (Paul Valery)

Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, (Oscar Wilde - Salomé)

Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse
Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse... (Anna De Noailles)

Le sourire appelle, et promet le baiser
Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny)
Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises.
Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose (Maxalexis )
Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses

Se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup,
La mangeait de baisers en lui serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte,
Muette, elle tendait la joue à son étreinte. (Guy de Maupassant - Venus rustique)

Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles.
Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.
Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées, Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.
Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi. (Charly Lellouche)