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samedi 06 juillet 2024 - 14h56rech / rep
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(taille reelle)
prise contre l'arbre ()
Face à moi, pointant devant moi, son sexe, gorgé de sève, qui se lève, énorme, indécent et tout à la fois, terriblement excitant. Je ferme les yeux. Je laisse ma respiration s’apaiser doucement. J'attends, jambes écartées, bien plantées dans le sol, cuisses un peu tremblantes. Ma poitrine bat fort. C'est d'abord son souffle que je perçois tout près de mon cou. Et tout aussitôt je sens ses mains me saisir, prendre ma taille, mes fesses, mes seins avec de légers grognements de mâle. Il me mordille, sur le visage, les pommettes, le menton, le cou, et ma poitrine aussitôt découverte. Je sens mon être tout entier se bander et fondre en même temps. Il me dénude, me malaxe, tendu lui aussi de ce qui le tient au ventre. La même braise que dans nos yeux soudain ouverts.

Mes seins, si légers jusque-là, lui semblent enfin si lourds, et mon ventre menu si dense, mes fesses si pleines sous les mains de cet inconnu qui donne vie à mon corps et fait de moi une une chaude femelle, une belle animale qui soudain prend cet homme à pleine bouche. Son menton râpeux me blesse délicieusement, nous nous embrassons comme on se noie, comme on se blesse.

Je sens soudain contre mon ventre le sexe impunément dressé, chaud, si doux quand je le saisis dans ma main. Je tiens cette queue qui enfle entre mes doigts si fins. J'ai envie soudain de la sentir, la gouter, la prendre dans ma bouche, je me mets à genoux et l'enfourne entre mes lèvres qui n'ont jamais goûté quelque chose d'aussi sauvage ni d'aussi rude. C'est comme si tout entier cet homme était en moi, tout à moi. Vertige. Mes succions le rendent fou. Je le suçe comme une experte.

Il me relève et me plaque contre le tronc et glisse sa main entre mes cuisses brûlantes. Je m'ouvre et gémis. Il pousse un râle de bête fauve quand ses doigts pénètrent ma chatte mouillée lisse et enflée de désir pur. Il veut me prendre là tout de suite sans même me laisser respirer. C'est sa plus belle prise. Il faut qu'il aille au bout de ce désir fou que j'ai allumé dans ses reins. Il me plaque, dirige son sexe. Il m'enfile. Je crie. Je me fends. Il me traverse, il m'occupe, il me tient. Je suffoque et m'écarte davantage encore pour cette queue qui m'incendie. Qui me laboure délicieusement de part en part. Je ne suis plus que cette chose offerte, ouverte sur l'inconnu et prise au piège de son désir. Je ne suis rien d'autre qu'une femelle, chatte trempée, tenue fermement par cet homme planté en moi.

Il me murmure des choses que je n'ai jamais entendues. Il déflore ma pensée, brise ma pudeur, me fait rougir de honte et de plaisir ensemble. Je ne suis plus que ce plaisir qui me fait fondre, me fendre, défaillir, mouiller, me cambrer. Il accélère ses mouvements vifs en moi et tape durement contre mes fesses ce qui me rend plus folle encore. Il me malaxe le ventre, les seins, qu'il attrape en se penchant sur moi, il grogne, il jure, me mord le dos - et toujours ce sexe tendu en moi qui enfle, m'explore, me ravage. Je tremble, nous tanguons comme un bateau ivre, un attelage fou. Le ciel, la terre et tout notre être à la dérive. Il me ferraille jusqu'à la garde, jusqu'aux tréfonds, jusqu'aux limites de mes forces. Je me sens vivre et mourir toute à chaque coup de boutoir.

Et je le sens soudain se cambrer, se raidir, me serrer plus fort. Il explose en moi, jaillit, m'inonde dans un long râle qui envahit l'air et me fait défaillir. Je perds pied, traversée par une vague de plaisir immense qui m'arrache un long murmure venu du plus loin de mon être. Je jouis. Je jouis comme on s'arrache. Comme on s'envole. Je jouis comme on s’oublie.

Il a disparu. Disparu comme il est venu. Comme un loup errant qui en moi aurait trouvé son gîte. Un gîte de passage. De fille pas sage du tout. Il m'a traversée. A fait son chemin brut en moi. De ma chatte jusqu'à ma pensée. Son empreinte palpite là comme un feu entre mes cuisses. Un feu qui s'écoule. Comme le temps qui s'enfuit déjà depuis mon premier gémissement sous les feuilles.