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samedi 06 juillet 2024 - 15h53rech / rep
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(taille reelle)
à l’aube de mes quinze ans ()
C’était à l’aube de mes quinze printemps que je vécus l’un des moments les plus intenses de ma vie. Je passais deux semaines d’été chez la tante de mon amie, une fille que je considérais à l’époque comme ma meilleure confidente. Nous nous entendions à merveille. La nuit nous la passions dans la même chambre, dans le même lit. Nous ne ressentions aucune gêne et cela nous permettait de pouvoir faire quelques confidences nocturnes, comme deux adolescentes qui découvrent un nouveau monde jusque-là réservé aux adultes. Toutefois, le regard qu’elle pouvait porter sur moi lorsque je me changeais avant d’aller au lit, me gênait de temps en temps. Je comprenais la curiosité de mon amie pour mes seins lorsque je me surpris moi aussi à vouloir voir les siens pour faire également un comparatif.
Nous nous fîmes un câlin. Ce contact éveilla de nouvelles sensations quelque peu étranges et plaisantes à la fois. Jamais nos corps nus ne s’étaient touchés ainsi. Je sentais parfois le regard de mon amie se poser sur moi. D’habitude, cela ne me dérangeait pas mais ce soir-là ce ne fut pas le cas. Les minutes défilaient jusqu’à ce que je sente sa main glisser vers mon sein. Je poussai un petit cri de surprise avant d’entendre un chut apaisant.
— Laisse-toi vivre un peu. Je te l’ai dit, il n’y a rien de mal dans tout cela.
Sa main descendit plus bas afin de se faufiler sous le débardeur avant de remonter vers ma poitrine. Elle caressa d’un doigt les contours, me provoquant des frissons qui parcoururent tout mon corps. Une douce chaleur envahit mon ventre. Un effet que je connaissais lorsque je ressentais l’envie de me toucher. Sauf que cette fois-ci, cela paraissait plus intense.
— J’arrête quand tu veux.
Cette parole me rassura mais Je restais dans l’attente de savoir ce qui allait se passer ensuite. Elle empoigna mon sein dans sa main avant de ne s’intéresser qu’au téton qu’elle pinça légèrement.
— Tu t’étais déjà touchée ainsi ?
Elle retira sa main et se redressa ensuite dans le lit. Je l’entendis retirer son débardeur avant de se rallonger. Elle prit ma main la plus proche et la posa sur sa poitrine. La chaleur s’intensifia dans mon ventre. Je ne comprenais pas pourquoi ce contact me déclenchait autant d’émotion.
— Fais comme moi.
Elle effleura le galbe de mon sein, son doigt s’amusant à contourner l’aréole, comme pour garder le meilleur pour la fin. Je l’imitais, mettant en pratique son enseignement. Ma main explora sa poitrine, joua avec le bouton. Mon débardeur commençait à me gêner et je pris la décision de le retirer. Je sentis son appréciation dans les gestes qui suivirent. L’excitation montait à chaque parcours de ses doigts, surtout lorsque ceux-ci descendaient progressivement vers le bas. Sa main s’immobilisa à l’élastique de ma culotte. Un doigt délicat passa en-dessous, caressant les premiers poils de ma toison avant de remonter. Je n’osais pas l’imiter dans cet acte. Elle s’éloigna de moi, bougea dans le lit avant de reprendre sa position, j’avais lu dans un bouquin que les femmes mouillaient quand elles étaient excitées et je me doutais que Zoé se trouvait dans le même état que moi. Nous échangeâmes un court regard avant d’observer nos corps nus. Dans notre position, les jambes très légèrement écartées, rien ne révélait nos intimités. Elle ouvrit les cuisses et me dévoila son sexe suintant d’excitation. Je trouvais ses lèvres plus fines que les miennes. Cette vue me faisait ruisseler davantage. Je ressentais l’envie de me caresser. L’envie me poussa à rendre la pareille à Zoé. Je lui dévoilais mon antre, quelque peu intimidée par le regard qu’elle pourrait porter. Je ne lus dans ses yeux que ravissement. Elle s’approcha de moi et posa un baiser sur les lèvres de ma bouche, comme il nous arrivait d’en faire lorsque nous étions gamines. Elle se recula ensuite pour me fixer dans les yeux, cherchant une réponse.
— Je n’ai jamais embrassé un garçon, dis-je à mi-voix.
Une folie passagère nous submergea. Je ne sais plus si c’était moi ou elle qui prit l’initiative mais nos lèvres se rencontrèrent pour un nouvel échange. Nos bouches s’ouvrirent de concert et nos langues entamèrent un doux balai qui me fit frémir d’excitation. Alors que j’étais intéressée par les garçons, tout comme mon amie qui était déjà sortie avec un, nous perdîmes le contrôle de ce qui se passait. Ma main se posa sur sa hanche tandis qu’elle me caressait les cheveux.

Le baiser s’interrompit finalement, nous ramenant à la triste réalité de deux amies qui aimeraient que quelqu’un d’autre les embrasse. Nous nous regardions dans les yeux. J’étais comme fascinée par ce regard posé sur moi, qui me fixait dans mon plus simple appareil, sans émettre aucun jugement et paraissant apprécier le spectacle. Je n’observai que son visage, n’osant plus regarder vers le bas. Je ne le détachai que lorsque je sentis un doigt glisser entre mes lèvres. Elle le retira rapidement, prenant à la fois un air d’excuse et plein de malice.
— Désolée, je voulais vérifier si tu étais dans le même état d’excitation que moi.
Je la sentais sur la réserve, se demandant probablement si elle n’était pas allée trop loin. Je souris avant de m’approcher de son visage pour l’embrasser de nouveau. Le précédent baiser échangé avait remué quelque chose dans mon ventre, me faisant mouiller davantage. Je voulais mieux comprendre et ressentir de nouveau cet effet. Sa langue joua avec la mienne, me faisait frémir davantage. Ses mains restaient sages sur mes hanches, bien que caressant légèrement mes fesses. Et je ressentais l’envie de plus.
J’attrapai une main que je guidai vers mon entrejambe. Je la posais dessus, lui offrant le droit de me faire découvrir le plaisir d’être caressée par une autre main que la mienne. Rien que le contact chaud me fit mouiller davantage. Je la sentis se presser contre moi tandis que j’écartais davantage les cuisses. Elle ne tarda pas à commencer les effleurements autour de mon sexe, s’amusant à me faire pousser de petits gémissements. Elle s’approcha ensuite des lèvres avant d’insérer son index entre, s’éloignant de mon antre et remontant vers le clitoris.
Je relâchais l’étreinte du baiser, poussant un petit gémissement qui fit rire Zoé. Elle m’allongea sur le lit tandis que son doigt redescendit. Elle l’enfonça dans mon vagin et me lança un chut pour m’inciter à être plus discrète. Elle me poussa l’oreiller, me faisant comprendre que je devrais l’utiliser pour étouffer les bruits. Instinctivement, ce qu’elle me prodiguait, desserrait l’étreinte de mes cuisses, la laissant s’aventurer partout et profondément. L’excitation de cette première fois, me fit perdre la tête. Je m’oubliais en lui murmurant des continue sans ressentir aucune gêne. Sa main libre caressa ma poitrine, jouant de temps en temps avec l’un de mes tétons. Je me laissais aller vers l’orgasme dans lequel elle m’entraîna.
Son doigt expert jouait habilement avec mon clitoris. Je tournai la tête sur le côté, contre l’oreiller pour enfouir mes gémissements. Je me rendis à peine compte que je bougeais mon bassin. Zoé poussa davantage l’oreiller pour couvrir les bruits que je faisais avant de me pénétrer de nouveau avec son index. Elle s’amusait en me faisant des va-et-vient sur un rythme régulier. Je me crispai, me contractant, resserrant mes jambes comme pour le garder en moi. Elle se retira pourtant mais pour me titiller le clitoris. Cette fois-ci, je ne pus résister plus longtemps et partit dans un orgasme heureusement peu bruyant grâce à l’oreiller. Je pense que j’aurais été capable de réveiller la tante sans cela.
Lorsque j’éloignai ma tête pour regarder mon amie, elle arborait un grand sourire, fière de ce qu’elle avait accompli. Elle s’approcha de mon oreille pour me faire une confidence.
— J’espère qu’un jour, ce sera toi qui me fera plaisir.
Elle me lança un clin d’œil avant de s’habiller. Je lui souris, appréciant qu’elle ne m’oblige pas à le faire ce soir. Je savais qu’en temps voulu, la curiosité me pousserait à lui rendre la pareille. Je ne songeais plus à rester habillée devant elle, pas après ce qu’elle venait de faire. J’oubliais même que je pouvais être nue…


Je caresse les fesses nues de la personne qui partage mon lit pour cette nuit. Quel moment tendre nous avons passé ensemble. Ce joli derrière me plonge dans la nostalgie du temps passé, celui de l’insouciance et de la découverte. Je repense à mes premiers émois, mes premiers frissons, mes premiers délices que m’a offert cette vie. Ce bel été où j’ai découvert et pris conscience de mon corps.