Leur union se voulait animale, la chair éprise de la chair, c'était la trop grande chaleur de l’été, exacerbant les instincts pour s'accoupler, la luxure pour épanouir les corps. Premiers contacts entre les peaux. Premières chaleurs epidermiques. Les visages se rapprochent. il la respire, elle est si proche, devient vitale. Effeuillage rapide. Il s’enfonce en elle, il glisse dans son ventre, lentement, puissement. Frémissements. Ies yeux se ferment. Elle se détend. Il le sent. Il s'enfonce dans son ventre, profondément, Elle s’abandonne, liquide, légère, il voyage en elle, les yeux fermés. Elle baigne dans une lumière veloutée. Les chairs sont irradiées de joies intimes. Les muscles se tendent, se raidissent, il se retient… un instant ... et d’un souffle, vide sa joie. Il se penche sur elle. l'embrasse, elle sourit.