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samedi 06 juillet 2024 - 14h40rech / rep
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(taille reelle)
sur le sable ()
Juste là, sur le sable, devant moi, un souffle de satin crème sur la peau, et l’ondulation désordonnée de ses cheveux,
la fraîcheur d’une cascade, une provocation... l'envie de la prendre, elle est à portée de mes yeux, J'admire sa peau ambrée, son grain qui accroche la lumière lunaire. Un miracle, un prodige sensuel. Des ombres sur les courbes, le dégradé clair-obscur de sa peau halée découpée de plis satinés, la perfection des lignes, la courbure de ses épaules échappant aux mèches flammèches, la nudité devinée de ses seins, et ses hanches trésor de mon plaisir secret. Elle aussi me tient sans le savoir.
Elle incline la tête, offerte. L’innocence et la transgression mêlées. J’entends mon cœur battre mes tempes. Une sidération latente, subjugué. Reculer sans bouger. Elle se laisse respirer, elle expire en attendant. Effluves sur sa peau, sa moiteur devinée, les saveurs épicées, florales, virginales, qui m’excitent et m’étourdissent.
Elle est une terre de vertige. Je sens monter la fièvre, ma sourde tension animale. Mon doigt fébrile en suspension, le suspense du toucher. La soie qui glisse encore de ses épaules, elle et son corps, elle et sa peau, une brise chaude du Sud.
Souffle et envie, le feu dans mes veines, les flammes sous ma peau, la respiration qui s’échauffe et s’accélère. La soie qui s’évanouit encore, qui s’embrase. Et l’apparition, ses seins, je les contourne de la pulpe du doigt, l’intrusion, et ma paume impatiente se saisit de sa féminité, yeux dans les yeux, plus personne sur la Terre.
Au bord du gouffre, quelques centimètres, les yeux se ferment, l’air électrisé, les lèvres humides.
J’en perds le souffle et la tête. Elle m’étreint, je la serre, elle me gère, je la mène. C’est une valse d’amants heureux qui n’ont plus que l’amour et le désir entre eux.