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20080721P1090153 marnoz - vache montbeliarde ()

(taille reelle)
20080721P1090153 marnoz - vache montbeliarde ()



Elle appartient au rameau pie rouge des montagnes. Ses ancêtres sont arrivées dans la région de Montbéliard au xviiie siècle. Elles accompagnaient leurs propriétaires, des Mennonites, originaires de l'oberland bernois en Suisse. Fuyant les persécutions religieuses, ils ont amené une cousine de la simmental suisse. Elle a été croisée avec des races locales, donnant la vache « Comtoise » et la vache « Tourache ». Précédemment connue sous le nom de race « Franco-Suisse »1, la montbéliarde apparut la première fois à la foire de Couthenans en 1872, mais fut reconnue en tant que race en 1889 grâce au rôle joué par Gustave Cuvier, le vétérinaire Boulland, M. Vassilière, inspecteur général de l'agriculture et Jules Viette (député de Montbéliard et ministre de l'agriculture à cette époque). En dépit de demandes répétées, les éleveurs ont toujours refusé de fusionner leur race avec la simmental française.
Pour anecdote, les vaches du pays de Montbéliard, connues aujourd’hui sous le vocable de « Montbéliardes », ne se dénommaient pas ainsi avant la guerre franco-prussienne (1870). Au départ, elles s’appelaient « l’Alsacienne ». Lorsque l’Alsace fut annexée, les éleveurs renoncèrent à cette appellation. Porter le nom d’une province saisie par l’Allemagne n’était pas digne, mais surtout, on ne pouvait plus les vendre sur le marché français. Les Mennonites du pays, les descendants des premiers éleveurs, se sont rappelés que leurs ancêtres avaient été bien accueillis par le prince de Montbéliard (s'agissant de Léopold-Eberhard de Wurtemberg). C’est ainsi que les vaches prirent le nom de « Montbéliardes » …[réf. nécessaire]
Le cheptel français de race montbéliarde s'élève à environ 700 000 bêtes. Elle est très présente dans son berceau d'origine et s'est répandue dans de nombreuses régions de l'Est et du Sud-Est, ainsi que dans le Massif central. Elle est exportée dans de nombreux pays d'Europe et en Afrique du Nord, et de nombreux pays s'intéressent maintenant à cette race notamment à ses qualités de fertilité, de longévité, ou bien encore de résistance aux mammites et utilisent la semence des meilleurs géniteurs de la race en croisement avec leur race locale (Afrique, Amérique du Nord et Amérique du Sud).