Tes grains de beauté dans le dos
Je les ai comptés un par un
Comme les points dans ces jeux idiots
Qu'on relie pour faire un dessin
Mélange de mélancolie, de lyrisme et de désillusion qui fait la « patte » Beaupain depuis une petite dizaine d'années. Cette lucidité éclairée d'une lumière crue, parfois cruelle, émergeait déjà dans Les Chansons d'amour, film de Christophe Honoré inspirée de sa propre histoire, et dont il avait signé la bande son (telerama.fr)
Tes grains de beauté dans le dos
Je les ai comptés un par un
Comme les points dans ces jeux idiots
Qu'on relie pour faire un dessin
Et pour ta peau de léopard
Moi j'aurais marché sur les mains
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin ?
Rappelle toi que l'on riait
Nous étions ivres un jour sur deux
Tu dansais, moi je titubais
Et nous en prenions jusque aux yeux
Mais quand c'est fini c'est trop boire
Quand c'est rendre tout ce trop plein
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin ?
Et toute la nuit sur cette place
S'embrasser au cœur de la foule
Ta mèche que la brise agace
Comme une petite vague qui roule
Était-ce le vent de l'histoire
La promesse des beaux lendemains
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin ?
Tes grains de beauté dans le dos
C'est à peine si je m'en souviens
C'est comme les fleurs, comme les photos
C'est comme les vieux horaires de train
C'est comme rangé dans un tiroir
Ça fane, ça jaunit, ça déteint
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin ?