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baker (josephine) - la revue negre (charleston) 1925@ (1925)

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Le Charleston a été créé aux États-Unis dans les années 1920, et a, en raison de son style dynamique et spectaculaire, un succès considérable à l'époque. C'est la ville de Charleston en Caroline du Sud qui lui donne son nom. Il est introduit en France en 1925, par la « Revue nègre » qui se produit alors au théâtre des Champs-Élysées et par la danseuse noire américaine Joséphine Baker, qui le danse aussi dans les principaux établissements de l'époque. Le charleston a une très grande vogue en France, de 1925 à 1927, allant en décroissant en 1928. Le charleston se danse en solo, en duo ou en groupe, sur les rythmes endiablés du hot jazz. Il est fondé sur des déplacements du poids du corps d'une jambe à l'autre, pieds tournés vers l'intérieur et genoux légèrement fléchis. Le black bottom est une variante de cette danse possédant la même rythmique binaire et syncopée que le charleston. Un des pas favoris de cette danse consiste à faire des pas sautillés en avant et en arrière (Boogie). Aujourd'hui, les danseurs de hip-hop ou de deep house reprennent bon nombre de pas de cette danse.
La Revue nègre est un spectacle musical créé en 1925 à Paris. Par son succès et la personnalité de Joséphine Baker qui en est l'étoile montante, elle permet entre autres une diffusion plus large de la musique de jazz et de la culture noire en Europe. La création de la Revue nègre est liée à l'émergence en France de la musique dite de jazz : celle-ci débarque à Paris quelques mois avant la fin de la Première Guerre mondiale via les jazz-bands composés de soldats américains et influence des musiciens comme Igor Stravinsky (Ragtime, 1919), des poètes comme Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire ou Blaise Cendrars, des peintres, avant de se diffuser dans les dancings parisiens à travers la mode du charleston. D'autres styles sont révélés comme le Jazz Nouvelle-Orléans depuis Londres où Duke Ellington donna très tôt une série de concerts. D'autre part, au début des années 1920, les spectacles de music-hall et de cabaret se diffusent auprès d'un plus grand public. En 1921, on peut même parler d'une « négrophilie »2 : le prix Goncourt est remis cette année-là au martiniquais René Maran pour Batouala, véritable roman nègre.