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20081107P1120810 downtown - statue de la liberte

(taille reelle)
...
La flamme de sa torche
Est un éclair
Et son nom est
Mère des Exilés.

De son flambeau
S’échappent des messages
de bienvenue
au monde entier
...

Emma LAZARUS










Non pas comme ce géant de cuivre célébré par les Anciens,
Dont le talon conquérant enjambait les rivages,
Ici, devant nos portes battues par les flots
Et illuminées par le couchant
Se dressera une femme puissante,
La flamme de sa torche
Est faite de la capture d’un éclair
Et son nom est Mère des Exilés.
De son flambeau
S’échappent des messages de bienvenue au monde entier ;
Son regard bienveillant couvre
Le port, les deux villes qui l’entourent et le ciel qui les domine,
“Garde, Vieux Monde, tes fastes d’un autre âge” proclame-t-elle
De ses lèvres closes. “Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
Le rebus de tes rivages surpeuplés,
Envois les moi, les déshérités,
Que la tempête me les rapporte
De ma lumière, j’éclaire la Porte d’Or!”

Not like the brazen giant of Greek fame
With conquering limbs astride from land to land;
Here at our sea-washed, sunset gates shall stand
A mighty woman with a torch, whose flame
Is the imprisoned lightning, and her name
Mother of Exiles. From her beacon-hand
Glows world-wide welcome; her mild eyes command
The air-bridged harbor that twin cities frame,
“Keep, ancient lands, your storied pomp!” cries she
With silent lips. “Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore,
Send these, the homeless, tempest-tost to me,
I lift my lamp beside the golden door!”

Emma LAZARUS


CE POEME FUT ECRIT EN 1883 PAR EMMA LAZARUS AFIN DE RECOLTER DES FONDS POUR LE PIEDESTAL DE LA STATUE OFFERTE PAR LA FRANCE …MAIS CE N’EST QU’EN 1903 QU’IL SERA INSCRIT SUR UNE PLAQUE DE BRONZE ET DEVIENDRA PARTIE INTEGRANTE DE LA STATUE DE LA LIBERTE