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(taille reelle)
De façon générale, le terme Acropole signifie « ville haute » et désigne la citadelle d'une cité grecque. Elle est construite sur la partie la plus élevée et la mieux défendue d'une cité, et sert de refuge ultime lors des attaques.
L'Acropole d'Athènes est un plateau rocheux d'environ 55 m de haut, dont le sommet plat mesure 300 m d'est en ouest et 150 m du nord au sud ; il est inaccessible sauf par une pente escarpée sur le côté ouest. C'était la forteresse et le sanctuaire d'Athènes.

Au XIIIe siècle av. J.-C., elle était déjà entourée de murailles massives. Il ne reste que peu de vestiges de l'époque géométrique sur l'Acropole, bien qu'il y ait des tombes et de la poterie de cette époque dans la Céramique. De rares vestiges de l'époque archaïque montrent que des constructions imposantes s'élevaient sur l'Acropole à la fin du VIIe siècle av. J.-C., époque à laquelle la muraille mycénienne avait perdu son importance ; après l'expulsion des Pisistratides en 510, l'Acropole cessa d'être une forteresse. Toutes les anciennes fortifications, consructions et statues furent détruites pendant l'occupation perse (480). Les murs furent reconstruits par Thémistocle et Cimon, et pour célébrer la défaite finale des Perses, une statue d'Athéna Promachos, sculptée par Phidias, fut érigée dans les années 450. Périclès confia à Phidias le soin de superviser son projet de reconstruction de l'Acropole. Vint d'abord le Parthénon, qui fut suivi des Propylées, du temple d'Athéna Niké et de l'Érechthéion, ainsi que des sanctuaires de moindre importance. Les époques ultérieures ajoutèrent quelques édifices, et le culte païen se prolongea jusqu'au Ve siècle.

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