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Stefan ZWEIG


Ami de Sigmund Freud, d'Arthur Schnitzler, de Romain Rolland, de Richard Strauss et d'Émile Verhaeren, Stefan Zweig fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive viennoise, avant de quitter son pays natal en 1934 en raison de la montée du nazisme. Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre de biographe (Joseph Fouché, Marie Antoinette, Marie Stuart) et surtout d'auteur de romans et nouvelles qui ont conservé leur attrait près d'un siècle plus tard (Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments). Dans son livre testament Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de l'« Âge d'or » de l'Europe et analyse avec lucidité ce qu'il considère être l'échec d'une civilisation.
Stefan Zweig, né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche-Hongrie, et mort par suicide le 22 février 1942, à Petrópolis au Brésil, est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien.
@stefan zweig (E)
Ami de Sigmund Freud, d'Arthur Schnitzler, de Romain Rolland, de Richard Strauss et d'Émile Verhaeren, Stefan Zweig fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive vie ...

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Stefan ZWEIG - la confusion des sentiments (roman)


« Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un que la réalisation subite de son ardent désir

Dans une petite ville d'Allemagne centrale, un jeune étudiant - Roland - rencontre un vieux professeur de philologie anglaise. Très vite il va «subir l'ascendant d'une puissance devant laquelle c'était un devoir et une volupté de s'incliner». Le plaisir de la connaissance se mêle à celui de la chair en une étrange confusion des sentiments. Livre des tourments qui meurtrissent le jeune homme à la recherche de lui-même, sous l'emprise du professeur et la présence de sa jeune femme.

Livre des passions brûlant le vieil homme qui jamais «n'avait vu un attachement pur, un adolescent à l'âme généreuse se donner à lui». Une fois oublié le ton un peu désuet du célèbre roman de Stefan Zweig, on lira avec amertume la très belle et touchante confession du professeur torturé, angoissé et définitivement abandonné.

Lui qui a toujours dû «partager en deux ses sentiments» retrace à Roland - avant leur séparation - sa vie déchirée. Sans doute notera-t-on un certain moralisme dans cette évocation, mais l'enfer de la passion est un thème cher à l'auteur. Le vocabulaire est celui de la faute et de la culpabilité (malédiction, penchants pervers), les inclinations du cœur ont des accents démoniaques :
«Dix, douze, quinze années de luttes, brisant les nerfs, contre la force magnétique et invisible d'une inclination durable s'étirent en une seule convulsion, jouissance sans plaisir, honte qui étouffe; et petit à petit se creuse ce regard, obscurci et timidement caché en soi-même, que lui donne la peur de sa propre passion.»
Les cinq dernières pages du livre sont étonnamment actuelles. Stefan Zweig retrace par la bouche du professeur toutes les intolérances et les brisures de l'amour qui n'osait dire son nom. Et aujourd'hui encore...
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« Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un que la réalisation subite de son ardent désir

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